Magicienne humaine niv1 à 3

Voici la biographie d’une magicienne humaine originaire de Verge au nord-ouest du royaume de Karameikos.

Très jeune, elle fut enlevée par des Gnolls et ne dut sa survie qu’à ses capacités de mémoire hors du commun. Retrouvée par des humains, elle fut ensuite l’élève de Teldon le Magister de l’École de Magie de Specularum.

BIOGRAPHIE DE X (ton nom d’aventurière)

Ton enfance à Verge :

Tu es née dans une ferme à proximité de Verge, en 990 après le couronnement du premier Empereur de Thyatis. Ton nom de naissance est Jaïna ZAHOVA.

Verge est une petite bourgade agricole du nord du royaume de Karameikos au pied de la chaîne des Pics Noirs. Elle est située sur la rive droite de la rivière Flamboyante et près de l’embouchure de la rivière des Bourrasques qui vient de Valbourg.

Ta famille travaillait durement dans une ferme dont ils n’étaient pas propriétaires. La vie était rude dans ce secteur isolé au pied de la chaîne des Pics Noirs et, aussi loin que remonte tes souvenirs, la faim était la compagne de tous, particulièrement en hiver.

Toute petite, tu passais ton temps avec ta mère à ramasser des herbes, des racines et des baies sauvages pour essayer d’agrémenter un peu l’ordinaire des repas. Tu te montrais très adroite pour grimper aux arbres et tu étais doté d’une excellente mémoire qui faisait que tu n’oubliais jamais une plante et ses vertus, dés qu’on t’en avait parlé.

Tu comprenais également beaucoup de choses et très vite ce qui faisait l’admiration de tes parents mais également suscitait un peu de crainte auprès des autres adultes.

Chez les gnolls :

Un jour, alors que tu avais environ sept ans, la ferme fut attaquée par des créatures gigantesques à tête d’hyène, des gnolls…

Depuis ta naissance, tu avais entendu parler de ces monstres qui vivaient en tribus au nord de ton village et tu savais qu’ils étaient d’une férocité implacable. On racontait même qu’ils dévoraient les enfants et dépeçaient les adultes…

En un rien de temps, la ferme fut saccagée et les habitants, dont tes parents, massacrés. Tu fus attrapée par un gnoll et fourrée dans un grand sac avec deux autres enfants terrorisés.

Tu eus l’impression d’être transportés longtemps et vous étiez tout meurtris par les soubresauts dans le sac.

A un moment, on déversa le sac et tu te retrouvas par terre, pêle-mêle avec d’autres enfants qui devaient être dans un autre sac. Tout autour de vous se pressaient des gnolls immenses qui se léchaient les babines en vous regardant…

Les autres enfants hurlaient de peur mais toi, tu restais calme en apparence, même si tu étais terrorisée à l’intérieur, car quelque chose en toi te disait que si ces monstres voyaient que tu avais peur, ils te considéreraient comme un animal et te mangeraient…

Ils commencèrent par prendre un garçon d’environ 10 ans, le déshabillèrent puis lui coupèrent la tête d’un revers de hache et le jetèrent dans une grande marmite qui bouillait à proximité… Tous les autres enfants hurlèrent à l’unisson et tu vis que les monstres avaient l’air de se réjouir de leur peur. Tu te forças donc à ne pas crier et tu trouvas même le courage de regarder le plus grand d’entre eux dans les yeux, comme s’il ne t’inspirait nulle crainte…

Il eut d’abord l’air interloqué mais, après un moment de doute, t’attrapa par le revers de ta tunique, te soulevas sans effort et brandit sa hache pour te décapiter. Au fond de toi, tu eu une pensée pour tes parents et tu rassemblas tout ce qu’il te restait de volonté pour continuer à le regarder dans les yeux jusqu’au bout…

A ce moment là, des bruits étranges se firent dans le cercle des gnolls et tu les vis s’écarter pour laisser passer une vieille femme chauve dont le visage et les bras étaient couverts de cendre blanchâtre. Elle était vêtue d’un manteau sale fait des peaux bizarres et portait un collier constitué des os de doigts de diverses victimes…

Elle prit la parole d’une voix nasillarde et tendit un doigt crochu vers toi. Le gnoll qui te tenait la regarda, lui répondit mais elle eu l’air d’insister et, après un dernier regard de gourmandise déçue vers toi, il te balança violemment au sol à ses pieds.

Elle t’attrapa, te balança sur son épaule et se dirigea lentement vers une colline recouverte de brume. Alors que tu y arrivais, tu vis des pieux plantés dans le sol sur lesquels étaient empalés des corps de gnolls dans différents états de décomposition. Ces pieux étaient disposés en plusieurs cercles concentriques.

La vieille femme te conduisit vers une hutte un peu à l’extérieur des cercles de pieux. Elle entra et te déposa dans un coin. Elle montra un gros tas de tubercules inconnus et un petit couteau et te fis un signe. Tu compris vite qu’il te fallait éplucher tous ces tubercules. Encore secouée par les derniers événements, tu te consacras à la tache comme si ta vie en dépendait…

La chamane

Les jours passèrent et tu compris que cette vielle femme s’appelait Krasgat et qu’elle était la chamane des gnolls. Sa fonction principale avait l’air d’être responsable de la surveillance de la terre sacrée. Quatre gnolls ordinaires l’aidaient dans sa tâche.

Elle te confiait de multiples taches comme d’aller chercher du bois ou puiser de l’eau ou récurer des os divers et variés dont beaucoup avaient l’air humanoïdes… Ses taches, confiées par une grande gnoll comme elle, étaient souvent harassantes et disproportionnées pour une petite humaine mais, au fil du temps, tu développas une musculature plus importante que celle d’une enfant de ton âge. Les conditions de vie difficiles améliorèrent également ta constitution.

Au fil du temps, tu commençais à comprendre ce qu’elle te disait et tu essayais de l’aider au mieux dans ses taches même si tu ne comprenais pas tout ce qu’elle avait l’air d’incanter.

Tu appris également à ne pas sortir de la hutte une fois la nuit tombée car elle disait que les « nettoyeurs » venaient faire leur ouvrage et qu’ils te dévoreraient s’ils tombaient sur toi…

Au bout de quelques mois, tu semblais plus ou moins acceptée par la tribu même si tu étais considérée comme une esclave ; toutefois, être la protégée de Krasgat semblait te mettre à l’abri des réactions de certains jeunes guerriers gnolls ou de leurs enfants…

Tu pus observer qu’ils étaient très structurés et qu’ils n’avaient rien de sauvage. Ils avaient l’air très hiérarchisés et ne faisaient pas preuve de brutalité entre eux. Au contraire, les vieillards avaient l’air d’être très respectés par les plus jeunes.

Les gnolls de la tribu de la Tête de mort (Galt-Kalat, dans leur langue) formaient un clan puissant gouverné par Gragszt, leur chef de guerre. Gragszt et ses gardes du corps chevauchent de grands sangliers bruns. Ils portaient des boucliers avec une tête d’ours dessinée avec ce qui avait l’air d’être du sang. Tu vis également que d’autres monstres, des ogres, étaient alliés à la tribu.

De retour vers la civilisation

Alors que tu approchais de tes douze ans, tu accompagnais, de plus en plus loin, Krasgat et ses aides dans des expéditions pour trouver des herbes et des tas de composants naturels que la shaman utilisait pour ses préparations ou incantations. D’ailleurs, tu faisais preuve d’une grande mémoire et elle avait l’air très satisfaite de te voir retrouver ce qu’elle cherchait.

Un jour, alors que vous étiez à une bonne demi-journée de marche vers le sud et qu’elle avait l’air de chercher des plantes particulières, vous vîtes au loin une troupe à cheval qui se dirigeait vers vous au grand galop.

Vous étiez alors en terrain découvert et, malgré leur rapidité, les gnolls n’avaient pas la moindre chance d’échapper à des chevaux galopant. Krasgat ordonna donc à ses aides de couvrir sa retraite et te dit de la suivre le plus vite possible, alors qu’elle partait en courant d’un pas très rapide.

Au bout d’une minute, tu ne pus t’empêcher de te retourner pour voir ce qu’il se passait et tu aperçus des hommes avec des armures rutilantes, brandissant des masses, qui combattaient les quatre gnolls armés de gourdins.

Mais ce que tu ne vis pas, c’était le trou au sol dans lequel tu mis le pied et à cause duquel ta cheville émit un grand crac… Tu t’effondras au sol et tu vis Karsgat qui était déjà loin et qui s’approchait de l’orée d’une forêt.

A ce moment, un chevalier s’approchât au trot de toi en brandissant sa masse. Tu eu le temps de crier en Traladarien, ta langue natale que tu n’avais pas tout à fait oubliée : «  Je suis une humaine prisonnière des gnolls ».

Il eut l’air interloquée et après un regard circonspect sur ta tenue en peaux et ton visage maculé de cendres, arrêta son cheval, en descendis et t’aida à te relever. Il s’adressa à toi et demanda s’il y avait d’autres gnolls par ici à nettoyer…

En un éclair, tu compris qu’ils formaient une expédition d’élimination et qu’il te fallait protéger ta tribu adoptive. Tu répondis donc que non et que tu ne savais pas où était leur tanière. Il eut l’air dubitatif mais t’aida à grimper sur son cheval et vous retournâtes en arrière vers le groupe.

Là tu vis que le groupe d’une dizaine de cavaliers avait tué les quatre aides et tu te forças à paraitre impassible devant ce spectacle qui te désolait au fond de toi. Leur chef, celui qui t’avait pris avec lui, leur dit qu’il avait trouvé une humaine prisonnière parmi eux et qu’il fallait la ramener à Valbourg où elle pourrait être interrogée et soignée.

Après deux journées de chevauchée assez rapide, vous arrivâtes à la ville de Valbourg. Pour toi, qui était née dans une ferme et qui avait vécu dans une tribu gnoll, la traversée de la ville, ses rues et ses bâtiments ne cessaient de t’émerveiller et de t’inquiéter quelque peu.

On t’amena devant un homme d’une cinquantaine d’année mais aux cheveux poivre et sel, avec des yeux bleus et un nez assez proéminant. Tu entendis son nom, Sherlane Halaran, baron de Valbourg et patriarche de l’Eglise de Karameikos.

Il t’interrogea avec sévérité mais, derrière tu te rendis compte qu’’il était assez paternaliste. A ses nombreuses questions sur les gnolls, tu répondis de manière évasive comme si tu ne savais pas grand-chose dés que les questions devenaient précises sur leur localisation, leur nombre ou leur puissance.

Au bout de dix minutes d’’interrogatoire, il se tourna vers un vieil homme qui était derrière lui. Celui-ci paraissait plus âgé, avait des cheveux et barbe blanches et, chose curieuse, était vêtu d’une robe avec des signes étranges brodés sur elle.

Il lui dit : « Teldon, vous qui êtes un grand magicien, je profite que vous êtes de passage et que vous honorez ma maison de votre présence, pour vous demander ce que vous pensez de cette jeune fille et de ses désidératas… ».

Le vieil homme s’approcha de toi et te regardas droit dans les yeux. Tu vis beaucoup d’intelligence dans ce regard et une grande bienveillance. Par contre, tu eu le sentiment d’être scrutée jusqu’au plus profond de toi-même et cette sensation n’était pas forcément agréable.

Après de longues minutes, il dit : « Je vois que cette jeune fille a beaucoup souffert mais qu’elle a fait preuve d’une grande aptitude à survivre. De plus, je vois en elle de très grandes capacités d’intelligence et à retenir les enseignements. Elle ferait une recrue parfaite pour mon école… ».

« Ma foi, répondit le baron, je n’ai rien à refuser au grand magister de l’Ecole de magie de Mirros et si vous voulez la prendre sous votre aile, je n’y vois pas d’inconvénient. De toute façon, j’ai l’impression que nous n’en tirerons rien de plus… ».

Le lendemain, escorté de quelques chevaliers, tu pris place dans un beau chariot, aux cotés du vieux magicien, et vous prîtes la route du sud.

Tout au long du trajet, il te faisait des commentaires sur ce que vous voyiez en chemin et te posais énormément de questions sur ce que tu en comprenais. Passé les premiers moments où tu avais du mal avec la langue, tu pris beaucoup de plaisir à sa conversation ainsi qu’au confort du voyage dans ces conditions…

Apprentie à l’école de magie de Mirros

Finalement, vous arrivâtes à Mirros (ou Specularum). Si Valbourg t’avais surprise que dire de la capitale du royaume…

Tu arrivas à l’Ecole de magie et tu fus éblouie par tout ce que tu voyais. Tout te paraissait immense et magnifique.

Tu passas la première nuit dans les appartements privés de Teldon et, au grand respect que tout le monde lui témoignait, tu compris que c’était un personnage très important, beaucoup plus que ce que sa modestie et sa bonhommie pouvait laisser penser.

Le lendemain matin, après que tu eus mangé des choses incroyables, il te fit venir dans son bureau et te dis : «Jeune fille, je détecte en toi un très grand potentiel pour l’étude de la magie. Mais être doué ne sert pas à grand-chose sans un travail acharné pour développer son potentiel… Je pense que tu as tout ce qu’il faut en toi pour devenir un jour une magicienne si tu t’en donne les moyens…

J’ai donc décidé de t’inscrire comme apprentie à l’Ecole de magie pour voir si mon intuition est bonne. Mais comme tu n’as pas les moyens de payer l’inscription ni de recommandation d’une famille importante, tu seras une de mes pupilles et, en échange, tu viendras tous les jours faire quelques travaux pour moi en plus de tes cours et tâches.

Oh, ne me remercie pas ; tu t’apercevras que tout le monde n’est pas toujours bien intentionné et que beaucoup t’envieront ou te jalouseront pour cette faveur que je t’accorde… 

Je te  demande juste de travailler le plus consciencieusement possible et de rester toi-même. Et tu verras, ce ne sera pas si facile… Allez maintenant va, en salle d’étude, j’ai prévenu les professeurs que tu rejoignais la promotion d’apprentis et ne me déçoit pas… ».

Pleine d’appréhension, tu te rendis dans la salle d’étude et commença ton apprentissage. Les débuts furent extrêmement difficile comme l’avais prévu Teldon.

Tout d’abord, tu parlais très mal le Traladarien, enfin comme une petite fille de sept ans, l’âge que tu avais quand tu fus enlevée par les gnolls. De plus, la langue d’’apprentissage était le Thyatien et tu mis de longues semaines avant de pouvoir comprendre ce qui se disais. Mais tu apprenais vite…

Ensuite, tu pensais te faire des camarades comme quand tu étais au village. Mais tu te rendis compte que les autres apprentis étaient quasiment tous issus de la noblesse ou de la bourgeoisie aisée. Et ils ne voulaient pour rien au monde parler avec une villageoise à moitié sauvageonne…

Plusieurs fois, certains de ces fils de familles essayèrent même de te coincer le soir dans les dortoirs pour « t’apprendre les manières civilisées » mais, à chaque fois, tu leur infligeas des sévères corrections tant les années de durs labeurs chez les gnolls avaient développé ta musculature et ta souplesse…

De plus, les professeurs te traitaient durement comme si on t’avait fait une faveur en t’acceptant à l’école… Le fait que tu sois la pupille de Teldon faisait qu’on ne te traitait pas durement en façade mais c’est souvent à toi qu’échouaient les taches les plus ingrates…

Mais toutes ces brimades et taches ingrates n’étaient rien en comparaison de ce que tu avais vécu à la ferme ou chez les gnolls et tu avais le sentiment d’être au paradis…

De plus, tu assimilais très vite les enseignements et tu mémorisais sans problème tous les noms d’ingrédients ou de composants. Il faut dire que les noms en Thyatien étaient beaucoup plus faciles à retenir que ceux en langue gnoll que tu avais appris avec Karsgat…

Par contre, tu souffrais beaucoup durant les cours de sciences naturelles et particulièrement quand il était question des autres races d’humanoïdes. Le cours sur les gnolls fut particulièrement pénible…Pour les professeurs, il s’agissait juste d’animaux sanguinaires qu’il fallait éradiquer comme des rats…

Tu eu beau essayer d’expliquer que les gnolls étaient intelligents, vivaient en société organisée et qu’on pouvait s’entendre avec eux, tes remarques ne t’amenèrent que quolibets des élèves et punitions des professeurs…

Mais les années passèrent rapidement et tu finis par bien connaître l’École de magie, son histoire et son fonctionnement

L’École de magie de Mirros :
Elle fut fondée en 970 AC par Teldon, un magicien de grande expérience, arrivé de Thyatis, en même temps que le futur roi Stéphan karameikos.

Étant à l’époque la plus haute autorité en matière de magie, il a été poussé par les jeunes Thyatiens et Traladariens à partager avec eux ses compétences, aussi a t’il fondé l’école de Spécularum qui se nommera l’école de magie de Mirros quand le grand duché deviendra un royaume en 1006.

Située dans la capitale Mirros, à la limite du quartier sud et du vieux quartier, elle est constituée d’une tour carrée sur 4 niveaux, agrémentée d’un jardin et d’une boutique spécialisée.

C’est l’école où la plupart des jeunes Karameikiens ont commencé leurs études de la magie. Même si elle est théoriquement ouverte à toutes les nationalités, plus de 90 % de ses membres sont originaires du royaume.

Depuis la création de la Guilde de magie de Krakatos en 1010 AC et depuis la guerre contre la baronnie de l’Aigle Noir dans laquelle elle n’a jouée aucun rôle, au grand dam du roi, son influence faiblit et de nombreux mages parmi les plus puissants, estimant que Teldon n’a pas su faire évoluer l’école, l’ont quittée pour rejoindre la Guilde de magie de Krakatos.

L’influence de l’école, tant auprès du roi Stéphan Karameikos que des magiciens puissants, régresse régulièrement mais elle demeure l’endroit idéal pour commencer l’étude de la magie, en particulier pour les jeunes Karameikiens moins fortunés ou n’ayant pas de recommandations.

Sa situation au sein de la capitale et la réputation de sagesse et de tolérance de Teldon continuent néanmoins d’attirer des prétendants au fil des ans.

Six spécialités y sont enseignées :

– L’illusion
– La divination
– L’enchantement
– L’invocation
– L’abjuration
– La transmutation

Elle est organisée en 5 cercles, chacun dirigé par un maître :
– le cercle des examens
– le cercle des éruditions
– le cercle des matérialités
– le cercle des clefs
– le cercle des Septs

Couts de l’école :
– statut de membre : réussite à un examen et 100 po/an
– location d’un labo : 100 po par semaine (sans les ingrédients)
– aide d’un archiviste : 100 po/semaine
– aide d’un matériaste : 50 po /semaine
– chambre à la guilde : 5 po/semaine

Tu te révélas particulièrement douée pour l’invocation et pour la connaissance et la transformation des plantes, sans doute des restes de l’héritage laissé par Kargast…

Tu dévorais également tout ce que tu pouvais trouver sur l’histoire des gnolls et tu te demandais s’il n’existait pas un lien entre eux et les fameux « hommes bêtes » dont parlait la légende du roi Halav, le fondateur de la nation des Traladariens.

Petit à petit, tu réussis également à te faire accepter même si certains jalousaient toujours la « faveur incroyable » que t’avait fait Teldon et que d’autres t’appelaient toujours «  l’amie des sauvages ».

Magicienne :

Le jour de tes 17 ans, tu passas brillamment tous les examens et tu fus, enfin, membre à part entière de la Guilde des magiciens de Mirros.

Ce fut Teldon lui-même qui te remit ton premier livre de magie ainsi que l’insigne de ton grade avec le symbole de l’école.

Début de ta carrière de magicienne

Nantie de ton nouveau statut, pour la première fois de ta vie, tu te retrouvais libre de pouvoir agir et te déplacer à ta guise. Mais tu te rendis compte que cette liberté t’effrayait un peu et que, désormais, ta maison c’était l’Ecole de magie…

De plus, la recherche magique coute très cher en ingrédients et tu n’avais pas le sou… Tu décidas donc de rester à l’école et de donner des cours et de faire des recherches magiques pour créer des potions pour de riches commanditaires.

Tu eu vite un certain succès, particulièrement pour créer des potions et ta clientèle t’assurait assez de revenus pour poursuivre tes propres recherches magiques.

Petit à petit, tu acquis de l’expérience jusqu’à obtenir le grade d’Invocateur. Tu sentais également que tu avais gagné ta place auprès des autres magiciens de ton  niveau même si tu avais parfois l’impression que tu leur faisais un peu peur…

En mission pour la Guilde

Un jour, Teldon te demanda de le rejoindre dans son bureau. Il te reçus avec sa bienveillance habituelle et te dis :

«  Ah, te voilà ma pupille. Je voulais d’abord te dire à quel point je suis fier de toi et de ta progression dans notre Guilde. Tu as largement atteint les espérances que j’avais mises en toi et, si tu continue de travailler aussi bien, tu deviendras peut être un jour un des piliers de notre institution.

Mais, il est temps que tu sortes un peu de nos murs et que tu ailles te frotter à la réalité du monde. C’est à ce prix que tu pourras encore franchir des paliers d’expérience. Ne t’inquiètes pas, je pense que tu es prête pour ça…

J’ai d’ailleurs une mission à te confier et je pense que tu es particulièrement adaptée pour la remplir.

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