Sind

Le Royaume de Sind

 

Dirigeant : Chandra Ul Nervi, Maharadjah de Sayr Ulan,

Capitale :  Sayr Ulan

Ressources : Livres, Épices, Sel

Monnaie : guru (platine), roupie (or), bhani (électrum), khundar (argent), piastre (cuivre)

Population : Humains, Nains

Langages : Sindhi, Urduk (dans le désert), Commun (thyatien), Nain

Immortels adorés :  Ixion, Kala (Hel),

 

Tour d’horizon :

Sind est un royaume situé à l’extrême ouest du Monde connu et à la frontière de celui-ci.

Il est frontalier des clans d’Atruaghin et de la république de Darokin. A l’ouestet au nord, il est bordé par le Grand Désert, une étendue désertique et désolée ou par la plaine de feu de Graakhalia.

Le pays est composé de plusieurs provinces toutes gouvernées par un raja. Le pays est dirigé par le raja des rajas, le maharaja de Sayr Ulan, la capitale.

En dehors de ses parties désertiques, le Sind comporte aussi des prairies, des marécages et des collines. La grande rivière Asanda coupe le pays en deux parts presque égales. Au sud, la mer de la Terreur borde le pays.

Le climat est assez variable en fonction de la province. Il peut être assez sec et froid sur les plateaux et plus chauds au sud dans les basses terres. Le pays est balayé, à certaines saisons, par des ouragans venus de la mer au sud. Cette même côte sud reçoit donc beaucoup de pluies.

Le nord est une terre beaucoup plus montagneuse avec quelques hauts sommets et un volcan.

 

Les castes :

La société du Sind est divisée en plusieurs castes extrêmement rigides  :

  • Himaya : la caste dirigeante qui comprend les familles ayant combattu durant la guerre contre les orques rouges. Cette caste comporte la plupart des guerriers de haut rang du Sind.
  • Rishiya : cette caste pourvoit Sind en prêtres, mystiques et autres guides spirituels. Contrairement aux autres castes dont les membres ne peuvent manger qu’avec des membres de la même caste qu’eux, les rishiyas ne sont pas soumis à cette limitation. Le maharaja actuel est lui-même issu de cette caste.
  • Jadugerya : cette caste comprend les familles dont le savoir faire en magie profane n’est plus à démontrer. Elle comprend donc nombre de magiciens, ensorceleurs, sorciers. Ils ont aussi souvent la charge de fabriquer les objets magiques.
  • Prajaya : cette caste comprend les fermiers et les artisans du Sind. Il existe des sous castes de celle-ci qui s’organisent par métier (un peu comme des guildes).
  • Kuliya : c’est la caste des serviteurs et des paysans sans terre. C’est la caste « libre » la plus pauvre du pays.
  • Nantyaj : cette caste est en fait une sous-caste de la caste Kuliya. Il s’agit de la caste des « intouchables », la plus basse de la société du Sind. Ils sont chargés de tous les travaux dont tous les autres ne veulent pas : croque-morts, fossoyeurs, bourreaux, nettoyeurs,… Les autres sindhis évitent tout contact avec eux.

 

Les étrangers sont souvent considérés comme d’une caste correspondant à leurs compétences : Himaya pour les guerriers, Rishiya pour les prêtres, Jadugerya pour les marchands qui viennent des autres contrées,…

Le gouvernement est assuré par les membres des trois premières castes. Actuellement le maharaja de Sayr Ulan est le roi du Sind. Il est issu de la caste Rishiya. Il gouverne avec un conseil de 11 ministres compétents dans leurs domaines respectifs.

Chacune des provinces, a un représentant à ce conseil, nommé par le raja de la province concernée. Chaque province est semi-autonome.

 

Les ordres mystiques :

Les guides spirituels du pays sont répartis en plusieurs ordres mystiques :

  • Les fakirs : un ordre d’ascètes qui suivent les enseignements venus d’Ylaruam. Ils ont fait voeu de pauvreté et vivent nu ou quasi-nu, de la générosité des autres. Leur dévotion comprend des rituels physiques éprouvants.
  • Les keis : c’est l’ordre le plus représenté avec plus de 5.000 membres. Il s’agit d’une caste de moines combattant, qui travaillent leur perfection physique et mentale et sont spécialisés dans le combat à mains nues. Il n’est pas rare que des étrangersviennent se joindre à leur temple et apprendre.
  • Les jashpurdhanas : ce petit ordre vit reclus dans un seul monastère, perdu dans les montagnes de la province de Kadesh. Il passe le plus clair de leur temps à méditer sur l’existence. Ils se spécialisent aussi dans le combat à mains nues. Une fois passé leur initiation, ils se doivent de voyager durant dix années, en quête de vérité et de savoir.
  • Les shehids : ces mystiques sont connus pour leur dévotion et leur croyance en la bonté de l’âme humaine non souillée. Ils combattent donc toutes les formes d’abus, d’oppression et d’injustice. Un certains nombre d’entre eux ont déjà été tués par des rajas agacés.
  • Les svamins : ces mystiques sont réputés pour leurs réponses énigmatiques à des questions impossibles comme « quel est le sens de la vie ? ». Ils vivent reclus dans la nature, jamais en monastère.
  • Les yogins : ces mystiques sont les maîtres du corps et de l’esprit et méditent dans des postures portant le corps à ses limites physiques. On peut les trouver pratiquant leur art, absolument n’importe où, y compris dans les endroits les plus incongrus pour une telle activité.

 

Histoire :

En 67 AC, de grandes tribus d’orques vivaient près du lac Amsorak, dans ce qui est à présent l’ouest de Darokin. Les humains de Darokin et les elfes se joignirent pour les chasser. Les orques furent vaincus et s’abattirent sur ce qui est à présent le Sind, dont ils vainquirent les combattants des humains qui vivaient là. Les humains mirent dix ans à vaincre et à se débarrasser des orques.

Durant le siècle qui suivit, trois grandes familles renforcèrent leur influence au sein du pays. En 250 AC des nomades chassés d’Ylaruam s’établirent au Sind, apportant avec eux des dromadaires, des chevaux de guerre légers et l’art de fabriquer des tapis volants.

En 425 AC des marchands minrothadiens introduisirent sans le vouloir la lycanthropie au Sind. Cela causa de très grands dégâts au sein de la population et à tous les niveaux. La forme de lycanthropie qui fut la plus représentée, fut celle des tigres-garous. Ces derniers s’allièrent d’ailleurs avec d’autres changeformes : les doppelgängers et les mujinas.  Ka l’Immortel, décida d’en transplanter une grande partie dans le Hollow World afin de préserver la « civilisation » qu’ils avaient commencé à créer au Sind.

En 451, les mages du Sind éradiquèrent la menace restante grâce à une « purge » aussi brutale qu’efficace.

En 695 AC le processus de reconquête et de réunification du Sind commença. Et il commença dans le sang. Le processus mit longtemps avant que le Sind ne devienne une nation unie telle qu’on la connaît à présent.

En 805 AC, des nains fuyant les persécutions à Glantri, s’installèrent au Sind dans les montagnes de Nagpuri, du Gunjab et de Peshmir.

Le maharaja actuel prit ses fonctions en 992 AC après la mort de son grand père dans un combat contre un dragon bleu qui pillait Baratkand.

 

Sources et remerciements :

D&D – Champions of Mystara – Explorer’s manual

Thibault Bouchet – Atlas de Mystara

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