Prêtre de Halav Niv1

Voici la biographie d’un humain prêtre de Halav, originaire de Kelven dans le royaume de Karameikos.

Ancien apprenti forgeron, la vocation lui est venue en rencontrant un membre de l’Ordre du Griffon. Pour ce fils d’artisan, devenir prêtre était forcément synonyme de destin glorieux.

Mais le chemin est long pour les novices avant que leurs actes ne leur attirent l’attention de l’Immortel qu’ils ont choisi de servir…

BIOGRAPHIE DE (ton nom de perso)

 

Ton enfance à kelven :

Tu es né à Kelven, deuxième ville du Royaume de Karameikos, en 990 après le couronnement du premier Empereur de Thyatis. Ton nom de naissance est Maxos GARIDUS

Ta famille, à l’instar de nombreux Thyatiens immigrés, s’était installée dans le futur royaume de Karameikos suite à l’annexion de ce territoire, par le Grand Duc Stephan Karameikos en 970 AC, avant qu’il ne le transforme en royaume.

Ton père était forgeron et ne manquait pas d’ouvrage dans cette cité militaire. Son talent de forgeur de lames était réputé et il était un des fournisseurs officiel de la garde du Baron Desmond Kelven.

Tout petit, tu passais tes journées dans la forge, fasciné par les étoiles qui jaillissaient à chaque coup de marteau sur les lames rougeoyantes. Tu essayais d’imiter ton père et ses apprentis en tapant avec un petit marteau sur de vielles lames que tu tentais de redresser.

Mais ce que tu préférais c’était observer les chevaliers dans leurs rutilantes armures qui venaient chercher les armes qu’ils avaient commandées à ton père. Tu les observais avec envie et tu t’imaginais à leur coté chevauchant un noble destrier et pourfendant des myriades d’ennemis avec une épée fantastique que tu aurais forgée.

Ton apprentissage de forgeron :

A partir de 12 ans, tu commenças ton apprentissage à la forge paternelle. Ta carrure puissante et les années passées à observer ton père te prédisposaient à cette tâche et tu fis de rapides progrès. Néanmoins, l’apprentissage était dur et exigeant et tu compris qu’il te faudrait des années de patience avant de devenir un maître forgeron.

Un jour alors que tu approchais de tes quinze ans, un chevalier-prêtre de l’Ordre du griffon, vint assister à la forge d’une épée qu’il avait commandée. Alors que ton père finissait le travail, il prononça une formule étrange et une aura d’énergie enveloppa la lame. Il dit qu’ainsi la lame était bénie par Halav, l’Immortel patron des guerriers et des forgerons et qu’elle serait désormais plus puissante pour pourfendre les hommes-bêtes qui menaçaient le royaume.

Tu fus littéralement fasciné par ce spectacle, comme si quelque chose au fond de toi s’était réveillé. A partir de ce moment, tu voulus absolument en savoir plus sur Halav et tu n’eus de cesse de te renseigner sur cet Immortel. Tu passais de plus en plus de temps à proximité du grand temple de l’église de karameikos, posant de multiples questions sur Halav et sur les chevaliers de l’ordre du Griffon.

Tu y rencontras Altarus, un vieux prêtre qui répondait avec patience à tes multiples questions. Tu finis par comprendre que l’Ordre du Griffon était un groupe d’élite de chevaliers et de prêtres qui étaient le bras armé de l’église de karameikos. Tu compris également que seuls les fils et les filles des familles nobles étaient acceptés à se présenter aux épreuves de sélection. Pour les non nobles, il fallait soit avoir déjà réalisé de hauts faits d’armes, soit être un prêtre accompli de l’église de karameikos.

A partir de ce moment, tu sus que ton destin était tracé : tu deviendrais prêtre de l’Eglise de Karameikos et un jour, devant tes talents et ta bravoure, l’Ordre du Griffon t’accepterait en son sein.

Novice de l’Eglise de Karameikos :

Tu rentras à la maison et annonça à ton père que tu avais décidé de devenir novice de l’Eglise de Karameikos. Évidemment, il n’accueillit pas ta décision avec joie…Il te dit, qu’à l’instar de tous les fils de ta famille, tu étais destiné à devenir forgeron et que la carrière de prêtre n’était pas faite pour toi.

Après une nuit de réflexion, tu fis ton baluchon et tu quittas la maison familiale au petit matin en emportant avec toi ton marteau d’apprenti. Tu te présentas au Grand Temple de l’Église de Karameikos où tu prononças tes premiers vœux d’obéissance envers l’Église.

La vie de novice n’était pas facile, faite de multiples tâches harassantes et d’apprentissages dogmatiques répétitifs…Néanmoins, tu pris conscience que si tu étais assidu, tu pouvais t’élever au milieu des nombreux novices qui étaient rentrés en même temps que toi.

Tu t’engageas alors pleinement dans les études des préceptes de l’église et de la connaissance des huit immortels qui formaient le panthéon de celle-ci. Ton esprit absorbait sans peine les enseignements et tu commençais à entrevoir l’existence des immortels et l’ampleur du pouvoir qu’elle sous-entendait. Fasciné, tu redoublas d’efforts.

Tu te familiarisas peu à peu avec la doctrine de l’Eglise de Karameikos, la philosophie des âmes sans taches dont voici les préceptes :

  • Les actes d’agression, de brutalité, de meurtre, de mensonge, de vol, d’adultère et de vie commune en dehors du mariage sont des péchés, qui entachent l’âme de celui qui les commet; ces péchés requièrent des actes ou des cérémonies de purification (dont la sévérité est proportionnelle à la gravité de l’acte).
  • Le refus d’un pêcheur de se purifier est en soi un péché, punissable par séparation de l’Église, en résultat de quoi l’âme du pécheur devient trop noire pour être jamais rachetée.
  • Le rôle d’un individu dans sa vie après la mort, sera déterminé par la pureté de son âme à l’instant de sa propre mort.
  • Les membres de l’Église se doivent d’apporter les bénéfices de leur philosophie aux incroyants et de rester présents même en pays hostile, afin que le bénéfice de la foi puisse être accordé à tous ceux qui le désirent.
  • Les rituels magiques sans base confirmée en magie ou en rituels cléricaux constituent une superstition. L’utilisation de porte-bonheur, lectures du marc de café, des lignes de la main, des cartes et ainsi de suite constituent une perte de temps et d’efforts.

On t’enseigna également beaucoup de choses sur les 7 autres Immortels du Panthéon reconnue par l’Eglise de Karameikos – Astérius, Koryis, Petra, Tarastia, Valerias, Vanya et Zirchev mais tu étais surtout intéressé par tout ce qui concernait Halav, l’Immortel de la guerre et de la forge.

On te parla également des deux autres religions hérétiques qui avaient cours dans le royaume : l’Église de la Traladara qui vénérait Halav, Petra et Zirchev et dont les fidèles étaient essentiellement des Traladariens ainsi que le Culte de Halav, mené par un illuminé et qui ne représentait qu’une maigre poignée de fidèles.

En plus des enseignements de base de l’Église dispensés par différents prêtres, Altarus, qui était devenu ton mentor, te donnait des leçons particulières ainsi qu’à quelques autres novices. Il parlait avec passion de Halav : « Le rôle des prêtres de Halav est fondamental. En effet, dans les royaumes encore jeunes et un peu barbares, les fidèles se tournent souvent vers les Immortels de la guerre.

De plus, Halav, Pétra et Zirchev sont des immortels natifs de la Traladara, l’ancien nom de cette contrée, et c’est grâce à eux que notre église est acceptée par les natifs traladariens. C’est la Geste du Roi Halav qui est le ciment de la nation que le roi Stephen Karameikos est en train de bâtir :

La geste du roi Halav :

« Aux temps jadis, le pays appelé aujourd’hui Karameikos était la demeure sylvestre des Traldars, hommes et femmes possédant la faveur des Immortels qui leurs permettaient d’occuper cette superbe terre.

Les Immortels laissaient les Traldars mener une vie simple et heureuse, la chasse et la pêche leur fournissant l’essentiel de leur subsistance.  Les hommes passaient le plus clair de leur temps à se mesurer en des luttes amicales et à rendre grâce aux Immortels.

Mais ceux-ci savaient que le bonheur des Traldars allait trouver sa fin.  Venu de l’Ouest, une race d’Hommes bêtes maléfique se préparait à marcher vers le levant à la recherche de butins, de prisonniers et de terres plus hospitalières.

Ces ennemis potentiels possédaient leurs propres parrains immortels, d’une puissance égale à ceux des Traldars.  Seule la guerre entre Hommes et Hommes-Bêtes pouvait donc décider du destin des deux races.

Les Immortels descendirent jusqu’à Lavv, un village traldar, pour trouver des jeunes gens intelligents, afin de leur confier les secrets qu’ils devraient utiliser pour vaincre leurs adversaires.

Ils rendirent visite à Halav Le Roux, qui fabriquait des couteaux de pierre et lui apprirent à forger armes et armures de bronze.  Ils lui enseignèrent également l’art de l’épée et la science de la stratégie.

Ils rendirent visite à Petra, une potière et lui apprirent à manier l’arc, à préparer des remèdes, l’usage du tour, celui du métier à tisser, et l’art de la vannerie.

Ils rendirent visite à Zirchev, un chasseur, et lui apprirent à apprivoiser et à monter les chevaux, à se battre en selle, à dresser les chiens à combattre pour leur maître ; on lui enseigna également à se déplacer aussi silencieusement qu’un chat, à nager comme un poisson, à voir comme un faucon.

Halav, Petra et Zirchev communiquèrent au peuple de Lavv les intentions des Hommes-Bêtes.  Le roi éclata de rire et tenta de chasser le trio du village.  Halav, utilisant l’épée de bronze que lui avaient donné les immortels, le tua et prit la couronne.

Durant les années qui suivirent, le Roi Halav, la Reine Petra et le Grand Veneur Zirchev enseignèrent leurs secrets au peuple de Lavv et attirèrent sous leur égide toutes les autres communautés de la terre des Traldars.  Les villages se transformèrent en puissantes cités et Halav devint célèbre pour sa sagesse et sa justice.

Finalement, d’innombrables vagues d’Hommes bêtes attaquèrent de l’Ouest.  Dans leurs armures de bronze luisantes, les Traldars se dressèrent contre eux.  Des deux côtés, on perdît de nombreux guerriers: chaque Traldar abattit des dizaines d’ennemis avant de succomber.

Enfin, il arriva que le roi Halav rencontre le roi des Hommes-Bêtes, seul, au sommet d’une colline.  Le monstre était deux fois plus grand qu’un homme, il possédait une tête de loup et un corps velu et répugnant.  Il mesura sa grande hache à l’épée d’Halav.

La bataille fit rage de l’aube à midi. Halav et le roi des Hommes-Bêtes périrent ensemble, se transperçant mutuellement de leur arme.  Leurs armées s’observèrent, les Hommes-Bêtes effrayés par la mort de leur leader, les Traldars leur barrant le chemin.

Les monstres quittèrent le pays. La Reine Petra et Zirchev ramassèrent le corps de Halav et rentrèrent chez eux.  Durant la crémation rituelle du corps du Roi, les immortels descendirent du ciel et emportèrent avec eux l’esprit des trois élus. Les Traldars pleurèrent leur Roi, mais s’attachèrent à refaire de leur terre un empire puissant. »

Tu étudias également de nombreuses disciplines que tu ne soupçonnais pas pour un prêtre…Tu appris ainsi l’art de manier l’épée courte en bronze, la masse, le marteau de guerre (pour lequel tu te montras prédisposé) et même la lance.

Prêtre de l’Eglise de Karameikos :

Le jour de tes 17 ans, tu fus enfin ordonné prêtre de l’Eglise de Karameikos. Tu fus revêtu d’une robe à manches longues, descendant jusqu’au pieds et portant le symbole de l’Eglise : une masse sainte en diagonale partageant en deux le blason avec un soleil et une lune de chaque coté.

On te remit également un sceptre en métal, symbole de ta profession. Désormais, pour tous, tu choisis de t’appeler le frère X (ton nom d’aventurier) de l’Église de Karameikos.

Tu fus attaché au culte de Halav et tu pus porter son symbole sacré – une épée courte posée sur une enclume – en plus de celui de l’église de Karameikos.

Après la cérémonie, tu fus reçu par dans les appartements particuliers de ton mentor. « Je suis très fier de toi, mon élève ; tu as fait de remarquables progrès durant tes années de noviciat. Tu es officiellement un prêtre de notre église mais il te reste le plus difficile à accomplir : gagner la faveur de Halav …

En effet, nous les prêtres ne fonctionnons pas comme les magiciens qui passent des années à apprendre par cœur des formules ésotériques pour en tirer une maigre puissance…Nos pouvoirs nous viennent directement des Immortels que nous prions chaque matin. Si les Immortels s’intéressent à toi, ils t’accordent leur faveur et donc leurs pouvoirs…

Pour cela, les jeunes prêtres doivent partir à l’aventure et, par leurs actions, susciter l’intérêt des Immortels qui nous observent. Souvent, les jeunes prêtres sont envoyés en mission dans quelque paroisse reculée et font office de clerc local durant un certain temps. Mais tu as choisi les voies de guerre et de la stratégie et tu peux les favoriser n’importe où…Je te conseille de parcourir le royaume au hasard et de t’inspirer de l’exemple de Halav…

Il te remit un équipement, quelques potions et parchemins ainsi qu’un petit pécule. Le lendemain, tu t’embarquais sur un bateau qui descendait le grand fleuve, en direction du sud, impatient de faire les premiers pas de ta nouvelle carrière d’aventurier…

Début de ta carrière d’aventurier

Tu arrivas à Mirros (ou Specularum) la capitale du royaume. La grandeur et l’activité de la ville te fascinèrent mais tu fus surtout ébloui par la Grande Église de Karameikos. Tu n’imaginais pas que ton ordre était aussi puissant et comptait tant de prêtres différents, chacun avec sa dévotion particulière à un des huit immortels du panthéon.

Après quelques semaines que tu employas à parfaire tes connaissances sur l’histoire de Halav et à t’entrainer à l’épée courte de bronze, tu fus envoyé en mission au nord-ouest du royaume, au nord de la petite ville de Luln.

Tu passas de longs mois dans un territoire assez sauvage à la confluence de quatre rivières. Là, des communautés villageoises étaient assez isolés et subsistaient difficilement dans ces contrés collineuses battues par les vents.

La vie y était d’autant plus rude et précaire qu’ils devaient faire face à de nombreux raids d’humanoïdes tels qu’orques, hobgobelins, gnolls ou même ogres…Tu pus ainsi amener le réconfort de ta foi à ces âmes isolées.

Ce n’était pas une tache facile car tu appartenais à l’Eglise de Karameikos qui était celle des envahisseurs Thyatiens et, dans ces contrées, l’immense majorité des habitants étaient des Traladariens et vouait un culte à l’Eglise de la Traladara. Heureusement que tu étais dédié à Halav qui était également respecté par cette Eglise.

Un jour, alors que tu préparais ton office dans le petit temple du village, un enfant rentra en trombe et cris : « Les gnolls nous attaquent ! Ils arrivent par le sud du village ! ».

Évidemment, tu n’avais pas le temps de revêtir ta cotte de maille mais tu t’emparas de ton marteau et de ton bouclier avec le signe de Halav gravé dessus et tu te ruas au dehors.

Là tu aperçus la troupe de gnolls ; ils étaient une petite vingtaine et progressaient rapidement vers le centre du village. Tu fus surpris par leur haute taille, plus de deux mètres et de leur rapidité sur leurs longues jambes.

Mais l’heure n’était pas aux observations naturalistes… Il fallait regrouper les paysans qui étaient autour de toi armés de fourches et d’arcs… Tu compris qu’ils attendaient de toi la solution.

Tu brandis ton marteau très haut et tu prononças une formule «  Halav, aide ton peuple contre ces créatures honnies, donne nous la force de les vaincre ! ».

A ce moment, ton marteau s’illumina d’une lueur couleur de feu et tu te sentis envahi par une puissance et une rage inconnue. Tu te tournas vers les paysans et leur dit : «  Que la bénédiction et la force d’Halav soit en vous ! Tous ensemble nous allons chasser ces montres ! Tous derrière moi et à l’attaque ! ».

A ce moment, un halo de lumière les recouvrit et tu les vis se redresser fièrement et brandir haut leurs armes de fortune.

Suivi de la troupe de paysans, tu te ruas sur les gnolls en hurlant le nom d’Halav. Tout d’abord, les monstres furent décontenancés par cette charge furieuse et par le halo de feu qui entourait ton marteau. Tu pus ainsi éliminer deux gnolls alors que les paysans en mettaient deux ou trois hors de combat dans la foulée.

Mais les gnolls sont de rudes combattants et ils se ressaisirent vite. Le combat devenait acharné et, du coin de l’œil, tu vis des paysans tomber. La mêlée était furieuse et tu avais du mal à passer la garde de tes adversaires vu leur grande allonge. Mais les années d’entrainement payèrent et ton marteau semblait animer d’une vie propre qui terrorisait les gnolls. Mais le combat était loin d’être gagné…

Heureusement, une pluie de flèches tomba sur les gnolls qui, bien visibles avec leur grande taille dans la mêlée faisaient des cibles parfaites…

Du coin de l’œil, tu vis cinq ou six jeunes hommes et femmes du village qui étaient montés sur un toit et qui arrosaient les gnolls de flèches.

A ce moment, tu te retrouvas face à un immense gnoll qui avait l’air d’être leur chef. Il portait de rudes coups avec sa grande hache que ton bouclier encaissait difficilement et tu n’arrivais pas à le toucher tant il était grand et rapide…

Sentant que tu faiblissais, il redoublait d’ardeur et, d’un violent revers de sa hache, fit sauter ton bouclier ! Sentant que ta dernière heure approchait tu fis une prière à Halav pour qu’il te donne la force de mourir bravement au combat…

A ce moment, ton corps irradia d’une lumière couleur bronze et tu te sentis renaître… Toutes tes forces étaient revenues et ta rage fut décuplée. Tu hurlas le nom de Halav et te rua sur le monstre, surpris par cette lumière qui t’entourait et par la lueur de sauvagerie qu’il voyait dans tes yeux…

Tu lui assenas un grand coup de marteau sur le genou et, alors qu’il ployait sous le choc, tu enchaînas par un autre coup sur son crane qui explosa littéralement… Le chef s’effondra au sol accompagné par une clameur de tous les villageois qui combattaient à tes cotés.

Pour les gnolls survivants s’en fut trop… Ils détalèrent de leurs grandes jambes encore plus vite qu’ils étaient arrivés… Les paysans hurlèrent leur joie et ce fut un moment d’euphorie incroyable, telle que tu n’en avais jamais vécu…

Mais, une fois la joie retombée, vous vous rendîtes compte que cinq paysans étaient morts sous les coups des monstres et que de nombreux autres étaient blessés. . La encore, tu évoquas Halav et, à ta grande surprise, tes mains s’illuminèrent de blanc et, en les apposant sur les paysans blessés, leurs plaies se refermèrent…

Tu fus acclamé par le village tout entier et ils te témoignèrent un très grand respect car, manifestement, la faveur de l’Immortel Halav était sur toi et il t’avait transmis une part de ses pouvoirs tant pour combattre que pour soigner les blessés du combat…

Pour toi, tout cela voulait dire que tu étais enfin un véritable Adepte de Halav et que tu avais ressenti l’immense pouvoir des Immortels. Toutes ces années d’entrainement et de sacrifices n’avaient pas été vaines et tu réalisais que tes rêves de gloire n’étaient que vanité en comparaison du bonheur à servir les immortels.

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