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Author: Florent
H7 Le potage Crécy
H6 Champion olympique du couloir
H5 Une matinée de tensions
H4 Et un triple pontage coronarien !
H3 Le jour le plus long
H2 Comme un mouton australien…
H1 Un examen de routine….
Le jour le plus chargé…
Aujourd’hui 20 mars, j’ai reçu toute une série de messages qui m’ont invité à célébrer ce jour si particulier.
Particulier ? Faut voir…
D’abord, il parait que c’est le jour du printemps ! Et oui, oubliez ce qu’on vous a appris à l’école, le printemps ne tombe pas forcément un 21 mars.
En effet, sur les 10 dernières années, le printemps est arrivé seulement deux fois un 21 mars (en 2003 et en 2007). Les autres années le printemps est arrivé le 20 mars et ce sera le cas en jusqu’en 2044. En 2045, le printemps sera le 19 mars et il faudra attendre 2102 pour fêter le printemps le 21 mars !
Mais qui décide du jour du printemps me direz vous ? En fait, il est fixée par les cycles astronomiques et plus précisément par l’équinoxe du printemps dans l’hémisphère nord. Il s’agit du moment précis où le soleil se trouve exactement à la verticale de l’équateur (ce moment diffère d’une année sur l’autre, la position de la planète par rapport au soleil n’est pas exactement la même d’une année sur l’autre).
Cette année, l’équinoxe de printemps se produit le 20 mars à 17 h 57 et 5 secondes (d’ailleurs, faut que je me dépêche de publier ce blog pour être dans les temps…).
Bon, pas de soucis, on comprends que le printemps soit parfois le 20 mars.
Mais le 20 mars c’est également la journée internationale du bonheur, si j’en crois mes mails !
La journée internationale du bonheur ? A parce qu’on a le droit de n’être heureux qu’un seul jour dans l’année ? Je me suis dit que ce n’était pas sérieux et que c’était encore une invention des syndicats interprofessionnels de commerçants, pour nous vendre des fleurs, du parfum et autre colifichets..
Et bien, pas du tout ! c’est même on ne peut plus officiel vu qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.
Le but de cette journée : faire prendre conscience aux gouvernements qu’il «faut envisager d’adopter la croissance économique dans une optique plus large, plus équitable et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l’élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples».
On comprends mieux que les différents gouvernements soient tous d’accords pour concentrer ces nobles objectifs sur une seule journée de l’année…
Le 20 mars c’est également la journée internationale de la francophonie…
Existant depuis 1998, c’est une occasion pour célébrer la langue française, ce lien qui unit les 170 millions de locuteurs recensés de par le monde. La date du 20 mars a été retenue en commémoration de la signature, en 1970 à Niamey (Niger), du traité qui a créée l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), aujourd’hui Organisation internationale de la Francophonie.
C’est aussi la journée internationale sans viande !
Elle existe depuis 1985. Elle a une origine américaine puisque promulguée par l’association FARM qui milite pour une alimentation sans viande et se propose de lutter pour le respect des animaux, la préservation de la planète et l’amélioration de la santé humaine.
Ses actions sont relayées en france par International campaigns, qui n’est autre que la plate-forme militante contre la vivisection et pour les droits des animaux.
C’est aussi la journée mondiale du conte :
Lancée par un conteur suédois, Ulf Arnstrom, cette célébration en est à sa 13ème édition édition. À chaque année, de nouveaux pays se joignent à cette fête.
L’équinoxe du printemps a été choisi car ce moment de l’année coïncidait aussi avec la Journée nordique du conte célébrée dans les pays scandinaves.
Et je vous passe sur la fête de l’indépendance en Tunisie, le nouvel an Zoroastrien célébré en Iran ou la saint Herbert, Alessandra ou Svetlanna…
Donc en résumé, le 2o mars, il faut être heureux de pouvoir écouter un conte en français sous un cerisier en fleurs, tout en dégustant des chips végétariennes faites en Tunisie…A moins que vous n’ayez une meilleure idée…
C’est pas si compliqué finalement….Il se passe quoi déjà demain 21 mars ?
Meeting aérien à ma mangeoire
Pour observer les meilleurs pilotes de voltige aérienne, point n’est besoin d’aller dans un aérodrome : il suffit parfois d’une mangeoire et d’un peu de patience pour voir les vols les plus incroyables :
D’abord, il y a le vol d’approche :
Puis l’approche finale,
L’atterrissage, parfois délicat :
Le ravitaillement, toujours très rapide
La préparation au décollage :
Et l’envol final :
Bref, un vrai spectacle à couper le souffle…
(Et pour voir les photos en meilleure résolution vous pouvez cliquer dessus ou aller les voir dans ma galerie)
Les couleurs de la Sainte Victoire
La montagne Sainte Victoire est comme une toile minérale plissée, d’un gris immaculé, qui n’attend que la lumière pour se doter de toutes les couleurs de la palette du peintre.
A la regarder de près, on comprend mieux pourquoi elle fascina tant Cézanne…
En effet, en quelques heures, elle peut changer du tout au tout et passer du gris le plus clair à l’orange le plus éclatant.
A moins que cette magie ne soit due au contraste de la terre ocre et de la végétation méditerranéenne :
Ou bien est-ce du à la lumière qui essaye de rivaliser d’éclat avec la terre :
Et pourtant, quelque soit la lumière, la magie de la sainte Victoire demeure et reste imprimée dans vos souvenirs, comme un phare de pierre et de lumière.
La prochaine fois, j’irai explorer sa face nord, peut être y trouverais-je d’autres pépites de lumière pour orner mes souvenirs…
Un marais en hiver !
La formation, ça a du bon… Ça permet parfois de découvrir des milieux naturels à des saisons où on n’a guère l’habitude de les fréquenter.
Parmi les bonnes surprises photographiques de cet hiver, il y eu les marais du Vigueirat, en Camargue.

La Réserve naturelle nationale des marais du Vigueirat est située à la jonction du delta du Rhône et de la plaine de la Crau, à proximité d’Arles.
Les terrains sont la propriété du Conservatoire du littoral depuis 1982 et leur gestion a été confiée à l’association des Amis des Marais du Vigueirat.
Une partie des 1 200 ha n’est pas incluse dans la Réserve naturelle nationale et est ouverte à la visite.
On peut la visiter en empruntant un ponton de bois :
Qui permet de se perdre dans les roseaux et les Sagnes :
L’occasion de s’immerger dans une nature que l’hiver à figée :
Et où l’on peut peut se plonger dans d’étranges ambiances…
Un lieu où, si on lève un peu les yeux, on comprend mieux l’inspiration de Turner pour les ciels…
Et où on aperçoit d’étranges constructions…
et où, parfois, avec un peu de chance, on croise ses habitants familiers ou plus rares :
Bref, un endroit enchanteur, même au cœur de l’hiver…
Vivement le printemps que j’y retourne pour vivre d’autres ambiances enchanteresses…
(PS : vous pouvez cliquer sur n’importe laquelle des photos pour avoir un diaporama de toutes les photos où aller dans ma galerie pour les avoir en meilleure résolution…)
Prenez-en de la graine…
Ah, parfois, il est bien difficile de casser une petite graine tranquillement…
Tout d’abord, il faut s’assurer qu’on est bien seul et que personne ne l’a vue :
Parfois, il faut même la défendre contre les pique-assiettes…
Puis la ramener délicatement chez soi…
En évitant de la perdre en route…
Pour pouvoir enfin se régaler tranquillement…
Ah, c’est pas si simple de casser la croute, prenez en de la graine, foi d’oiseau du Vercors !
(PS : Cliquez sur un des polaroids pour avoir toutes les photos en bonne résolution…
Vous pouvez également les retrouver dans la galerie photos: Lien vers la galerie)
Du château Yquem dans votre imprimante
Mettez du château Yquem dans votre imprimante !
Sans le savoir, nous utilisons tous quotidiennement des produits de luxe…Je ne parle pas des foies gras, caviars ou grands crus classés que vous avez peut-être eu la chance de déguster en fin d’année. Non, je pense à un produit plus banal mais bien plus cher : l’encre des cartouches de nos imprimantes…
En effet, selon le Guardian, ces encres sont devenues de véritables produits de luxe vu que, selon les marques, les prix varient entre 800 et 2 500 € le litre…Si l’on compare avec quelques grands vins comme le Château Yquem (220 € pour le cru 1998) ou le Château Margaux (400 € pour le cru 2007), ça donne le tournis et l’ivresse n’a rien à voir là dedans…
Bien sur me direz-vous, j’ai délibérément choisi les années les moins recherchées et les bouteilles ne font que 75cl. Certes, mais même ramené au litre, je n’ai pas encore vu de millésimes pour les encres… Et vu la vitesse à laquelle elles sèchent dans mon imprimante, je ne suis pas sur que le Château Epson 2007 soit une bien meilleure affaire…
Pire, les journalistes du Gardian se sont aperçus que si les cartouches faisaient toujours la même taille en apparence, leurs capacités de stockage avaient chuté depuis une dizaine d’années. Elles sont passées, par exemple chez Epson, de 16 ml à 3,5 ml par cartouche, ce qui fait tout de même 4,5 fois moins de contenu ! Et devinez ce qui n’a pas baissé…Et oui, c’est le prix !
Ça en est arrivé à un point que nombre d’acheteurs d’imprimantes jet d’encre préfèrent jeter leur imprimante et en racheter une neuve quand les cartouches sont finies…Sans parler des petits programmes informatiques que les fabricants mettent à l’intérieur et qui bloquent l’impression arrivé à un certain nombre de pages. Même si, à l’instar de Farhad Manjoo et ses bouts de scotch, on peut trouver des parades, ça finit par devenir franchement agaçant…
Évidemment, on peut toujours utiliser des cartouches génériques ou aller les faire remplir dans sa boutique de proximité. Mais là encore, même si on n’est plus au tarif des Premiers Crus classés, c’est toujours équivalent au prix d’un très grand bordeaux, une fois qu’on a ramené la facture au litre…
Alors que faire ? Se passer d’imprimante personnelle ? Confier à un imprimeur nos tirages couleurs ? Acheter en Chine les imprimantes expérimentales à jet d’eau ? Difficile vu l’addiction que nous avons développé envers ces petites bêtes de technologie…
Pour ma part, j’ai choisi : quitte à me ruiner, je remplacerai désormais mes cartouches d’encre par des grands vins rouges, blancs et rosés…Et même si ma palette de couleurs sera moins étendue, au moins je pourrai finir les fonds de bouteilles…
Même les Châteaux Yquem 1998…
Consommer 100% français, l’aventure ?
Consommer 100 % français, la nouvelle aventure ?
Bien sur, on est tous sensibles au discours ambiant sur consommer français pour préserver les emplois hexagonaux… Quoique si tout les pays du monde faisaient la même chose, auprès de qui irions-nous exporter ? Et encore faudrait-il produire des trucs dont les autres ont vraiment besoin…sans même parler des fleurons de notre industrie de pointe comme le Rafale…
Mais au-delà de la production, consommer 100 % français, est ce seulement possible ? C’est l’aventure dans laquelle s’est engagé durant près d’une année, Benjamin Carle, journaliste de 25 ans. Et le moins qu’on puisse dire c’est que sa quête d’absolutisme franchouillard s’est révélée pavée d’embûches et d’interrogations.
« Je ne cherche pas à donner un avis mais plutôt à découvrir quels sont les objets qui sont encore fabriqués en France. Ce dont je n’avais jusque-là aucune idée. C’est aussi une manière d’évoquer en creux la mondialisation et ses paradoxes. »
Théâtre de son engagement, son deux-pièces a été transformé depuis mai dernier en laboratoire de la production tricolore. Quand l’expert du label « Origine France garantie » est venu pour passer au crible son appartement, Benjamin Carle a dû faire le vide autour de lui : « Seulement 4,5 % de la valeur de ce que j’avais chez moi était d’origine française. »
Dans la cuisine, le frigo se réduit désormais à un rebord de fenêtre pour stocker ses denrées périssables. Exit donc le réfrigérateur car plus aucun n’est construit en France. Mais aussi le lave-linge, le canapé, le lit, la vaisselle… Et évidemment l’intégralité de la penderie. « Je pourrais créer l’excitation chez un touriste sexuel en lui donnant l’origine de mes fringues. La quête d’une paire de chaussures ou d’une brosse à dents l’a ainsi mené jusqu’ à Beauvais ou en Dordogne.
Quand je vous disais que c’était l’aventure de consommer français…
Mais, me direz vous, heureusement que l’on peut encore facilement manger français… Enfin, faut voir : le matin vous prenez du café, du thé vert à la cardamone ou du jus d’orange ? N’y pensez plus, ça ne pousse pas dans notre pays. Rabattez-vous sur la chicorée, produite dans le Nord. Vous verrez, on s’y fait…
Et faire les courses devient vite un casse tête, même pour les produits avec une dénomination française comme le champignon de Paris, qui vient de Pologne ou la moutarde qui n’a de Dijon que le nom. Heureusement, il reste le Coca-Cola (fabriqué en France) ou la glace Häagen-Dazs (turbinée dans le Pas-de-Calais)… « Mais, précise-t-il, ça me prend une heure trente, de faire mes courses, c’est presque un boulot à plein temps de traquer le made in France dans les rayons».
Après quelques mois de ce régime exclusif, le jeune journaliste en arrive, si ce n’est à des conclusions, du moins à des interrogations plus politiques :
« On nous pousse à acheter français, après nous avoir demandé de trier nos déchets, d’économiser l’électricité… C’est bien de rappeler qu’on peut faire des choix dans nos actes d’achat. Ce qui est gênant, c’est de faire porter aux consommateurs la responsabilité du bon fonctionnement de l’économie française. C’est très libéral. »
Ah, voilà l’angle d’attaque pour préparer notre riposte : libéral, n’est ce pas un concept importé des pays anglo-saxons ? Donc, en doctrines comme en électroménager, raisonnons français: la marinière, oui, mais parce que je le vaux bien, pas parce qu’on me l’a dit ! Non mais par Toutatis !
Mais tant qu’à être français, n’oublions pas Descartes et sa critique de la raison pure : est ce bien prouvé que consommer français va redresser notre économie ? Selon une étude économique, intitulée «(Not) Made in France», publiée par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), acheter français pourrait coûter entre 100 et 300 euros par mois en plus à chaque ménage : «La substitution de produits nationaux aux produits importés augmenterait la dépense sur les produits concernés, ce qui réduirait la consommation de services » estiment les auteurs de l’étude.
A ce stade du débat, j’ai un peu de mal à en tirer une morale tant les faits sont complexes et contradictoires…
Je crois bien que je vais aller me faire un p’tit café ou un thé vert à la cardamone…Ça m’aidera peut être à y voir plus clair…
Les vacances de mon mobile…
Les vacances de mon mobile...
Vendredi dernier, mon téléphone portable est parti en vacances…
Profitant de mon trajet pendulaire quotidien, et d’une ouverture dans la poche de mon sac à dos, il décida de prendre la tangente et de ne plus m’accompagner fidèlement au boulot. Manque de chance pour lui, je ne prends pas souvent le vol direct pour Honolulu pour me rendre au bureau…Je me contente du TER qui va de Valence Ville à Valence TGV, pour une odyssée quotidienne d’environ 8 minutes…
Mais là pour une fois, j’avais décidé de prendre le Valence-Annecy (moi aussi j’ai parfois besoin de ma part de rêve…) et de descendre au premier arrêt. Saisissant cette occasion inespérée, il bondit hors du sac pour aller découvrir par lui-même la capitale Haute-savoyarde.
Après tant d’années de bons et loyaux services, il devait penser que je lui laisserai prendre un peu de bon temps et que, de toutes manières, j’allais sacrément galérer pour le retrouver et que ça lui laisserait largement le temps d’écarter ses puces en éventail…
Qu’auriez vous fait à ma place ? L’abandonner à son sort ? Profiter de l’occasion pour le remplacer par un modèle plus récent ? Lui bloquer sa carte Sim en représailles ? Étant un poil écolo et un peu sentimental, je ne pu me résoudre à céder aux sirènes de mon entourage qui me conseillaient de m’en procurer un plus moderne et moins fugueur.
Je décidai donc de lancer une enquête en commençant les recherches auprès des Objets Trouvés de la gare d’Annecy. Le train étant encore en gare, une investigation poussée fut menée dans les wagons mais sans le moindre succès…on m’assurait même que je n’avais pas du l’y perdre car il aurait été retrouvé à coup sur.
Alors que je l’informai de mon triste sort, ma femme essaya une dernière fois de faire sonner cet infidèle quand, oh surprise, quelqu’un décrocha…C’était un agent de l’entreprise de nettoyage du train qui venait de le trouver. Il nous assura qu’il allait le confier aux Objets Trouvés où il serait en lieu sur.
Décidément, je me disais que l’escapade de mon mobile aurait vraiment été de courte durée et que, le soir même, un brave contrôleur allait me le ramener à la gare de Valence…Mais mon portable n’avait pas dit son dernier mot : il demanda l’asile administratif aux objets trouvés d’Annecy et on lui accorda…
En effet, et malgré mes multiples propositions de solutions diverses et variées pour le faire rapatrier, on m’opposa un refus très courtois mais ferme : « Aux OT, on n’envoie jamais les objets…Le seul moyen, c’est de venir le récupérer en gare d’Annecy». J’entendais mon mobile ricaner du haut de son étagère…
Je déclenchais donc, dans tous mes réseaux, une opération humanitaire nommée « Tu connais quelqu’un à Annecy qui pourrait aller à la gare récupérer mon téléphone ? ». Et après nombre d’essais infructueux, une bonne âme, en la personne de la mère d’une collègue, se proposa d’aller le chercher et de me l’envoyer. Était-ce la fin de la cavale de mon téléphone ?
Il est encore trop tôt pour l’affirmer. En effet, à l’heure où j’écris ces lignes, il voyage toujours via le réseau postal et, qui sait, peut être a-t-il repris le même train pour revenir…Et là, il est en terrain de connaissance et tout est encore possible pour lui…
Vous pourrez suivre, dans un prochain blog, la fin des aventures du mobile fugueur qui voulait voir le lac.
Si je le récupère et qu’il n’a pas réussi d’ici là à prendre la correspondance pour Honolulu…
La mangeoire, c’est la guerre !
Dans mon jardin, se déroule une guerre insoupçonnée… Et oui, tous ces petits zoizeaux ont beau être charmants, ils ne s’en livrent pas moins une guerre impitoyable pour contrôler la mangeoire.
Et même quand il s’agit de la même espèce, ici des mésanges charbonnières (Parus major), on ne se fait pas de cadeaux et c’est à celle qui intimidera l’autre pour marquer sa préséance :
Alors quand il s’agit d’espèces différentes, la bataille fait d’autant plus rage…
Puis arrive le boss, le grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) qui met tout le monde d’accord…Il s’installe à la mangeoire et déguste tranquillement les graines de tournesol (graines bio produite par Sébastien à Montélier).
Et là, pour les autres, ça devient très dur…
Et même en s’y mettant à deux, ça ne change pas grand chose…
Seul le pinson du nord (Fringilla montifringilla) tente de lui résister. Il faut dire que malgré les apparences, c’est un costaud : il migre de Scandinavie pour venir passer l’hiver dans le Vercors…et il n’a pas froid aux yeux…Il est même partisan de l’attaque frontale…
Mais, même son audace ne sera pas payante et, à l’instar de tous les autres habitués de ma mangeoire, il devra attendre que le grosbec casse-Noyaux ait fini son repas…
Comme quoi, à la mangeoire, la raison du plus gros est souvent la meilleure… Quand je vous disais qu’il s’agissait d’une véritable guerre…
La cyber guerre froide dans votre frigo
La cyber guerre froide a commencé dans votre frigo…
La nouvelle guerre froide, qui va faire rage dans votre réfrigérateur, ne concernera pas les vulgaires bactéries salmonella, mais des virus informatiques, des pourriels ou des spams.
Entre noël et le jour de l’an, des hackers ont utilisé différents appareils électroménagers connectés, dont au moins un réfrigérateur, pour envoyer plus de 750 000 messages malveillants, au cours de la première cyber-attaque électroménagère de l’histoire.
En effet, tout appareil « intelligent» d’une maison possède sa propre puce informatique, logiciel ou connexion à internet. Si l’appareil est branché, il peut être contrôlé par un pirate…Et comme, généralement, les fabricants ne nous informent pas qu’il faut mettre à jour les anti-virus de la machine à laver la vaisselle…
D’après un porte-parole de Proofpoint, une société californienne de sécurité informatique. La plupart ont, semble-t-il, seulement été laissés allumés, de façon à ce que leur système toujours en activité pouvait être utilisé par des hackers sans rien installer. Une simple attaque de scan sur les machines leur a permis de connaître les objets laissés ‘ouverts’. »
Bon, nous voilà rassurés : ça n’a servi qu’à savoir si la porte du frigo était ouverte, pas de quoi avoir froid dans le dos…Quoiqu’en y réfléchissant, ça me glace les sangs qu’on puisse savoir si j’attaque une crème dessert en douce, à 2h du matin…
C’est décidé, je vais prendre des mesures ! Je vais équiper mon frigo de nouvelles armes de dissuasion massives pour lutter contre les cyber-virus, j’ai nommé l’anti spamenbert et l’œuf pourriel…
Ça va les refroidir les cyber-virus…Sans parler des pirates à l’autre bout du réseau…
Un ver ça va, trois vers…
Un ver ça va, trois vers…bonjour les dégâts !
Des vers et autres chenilles ont été découverts lundi dernier dans des sachets de riz d’une école primaire de Marseille.Tous les sachets, soit une tonne de nourriture tout de même, ont été jetés pour être remplacés par des conserves de raviolis (quel progrès…). »Il y a désormais une véritable psychose pour le personnel des cantines » d’après Evelyne Michel, déléguée FO. « On a peur de retrouver des bêtes vivantes ou mortes dans les assiettes. Sans parler des conséquences que cela pourrait avoir pour les enfants« .
L’adjointe à l’éducation de la mairie de Marseille, ne remet pourtant pas en question le contrat avec la Sodexo. « S’il y a un contrat à revoir, c’est celui avec le producteur du riz bio indique l’élue. On a fait ce choix car il est sans traitement chimique, mais là, il faut trouver une solution ».
Et oui, avec le bio, on retrouve des petites bêtes dans nos aliments secs. Je suis pour ma part régulièrement envahi par des mites alimentaires, dont je contrôle la présence par un piège à hormones (amour quand tu nous tient…).
Évidemment, on peut regretter le bon vieux temps où les pesticides nous avaient donné l’illusion d’être venu à bout de nos compagnons de routes les insectes… Mais là, nous avons favorisé la venue de plus petites bêtes dont on n’entend pas parler, jusqu’au jour où on vous diagnostique un cancer…Mais ça n’engage que moi…
Et puis, de toutes manières, tous les experts nutritionnistes s’accordent à penser que les insectes sont la protéine de l’avenir et que l’humanité ne pourra faire autrement que de s’en nourrir si elle veut continuer à croitre sur notre planète.
Alors autant habituer les enfants tout de suite à en manger…Et au lieu de dire, « le lundi c’est ravioli », on pourra désormais proclamer : « Le lundi, c’est fourmi ! ».
Le jour de l’an dans le Vercors
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