Première neige sur la mangeoire
Cette fois-ci ça y est, la neige est arrivée sur le Vercors et certains oiseaux sont obligés de changer de stratégie…
En effet, la nuit dernière, la neige est tombée en abondance sur le hameau de la Chenevarie.
Très vite, mon jardin et mon balcon ont été recouverts d’un épais manteau blanc.
Et les mangeoires ont évidemment subi le même sort :
Ici, dans le Vercors, tout le monde l’attendait avec impatience depuis de nombreuses semaines. Tout le monde ? Pas si sur…
Au début, certains parmi les plus jeunes, réagirent avec incrédulité :
Observant même avec intérêt l’effet de l’accumulation sur le sol :
La neige continuait de tomber dru et la couche atteignit rapidement la hauteur d’au moins quatre mésanges charbonnières…
Mais les plus expérimentés savaient déjà que ce n’était pas un bienfait pour eux et qu’il allait falloir dépendre encore plus des mangeoires pour survivre et que la compétition allait être rude…
D’autant plus, qu’avec la neige, le Grosbec casse-noyaux, le caïd du quartier, a débarqué …
Et même s’il regardait la neige d’un oeil dubitatif,
Il s’est vite ressaisi et a commencé à boulotter allégrement les graines,
… squattant la mangeoire au grand dam des autres habitués, condamnés à assister au festin en spectateurs…
Heureusement, j’avais disposé quelques graines en haut du muret de neige, et les plus malins repérèrent vite ce filon inhabituel :
Certaines, comme cette mésange nonnette, surent vite tirer parti de la branche adjacente pour se servir tout en gardant les pattes au sec…
Et très vite, les mésanges charbonnières reprirent la technique à leur compte :
Mais la position était quelque peu périlleuse…
Et certaines ne purent éviter de s’enfoncer dans la neige fraîche….
Voire de tout faire tomber du fait d’un décollage trop brusque….
Heureusement, d’autres étaient plus douées et me permirent d’admirer leurs talents d’acrobates :
Me gratifiant même de splendides démonstrations de rase motte pour aller cueillir une graine sans toucher la neige :
Mais, au final, malgré leur capacité d’adaptation aux conditions inhabituelles, tous les petits habitués de ma mangeoire, à contrario des touristes du Vercors, n’avaient pas vraiment l’air d’apprécier cette poudre blanche tombée du ciel et semblaient ne désirer qu’une chose : le retour du printemps…
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