La meva set és un mirall obscur i clos on s’enmiralla, oberta, la teva aigua… Perquè no em defugies el vol voraç i el glaç, som dues nits a contradir la nit.
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Ma soif est un miroir obscur et clos où se mire, librement, ton eau… Parce que tu ne fuis pas le vol vorace et la glace, nous sommes deux nuits à contredire la nuit.
Vençudes, no. Desposseïdes de l’arrel, o bé closes sense camí, clavades cos endins. De la mirada viva que recorda arrencades, en un segrest de sal, rígida camisa de força, dolor fòssil o sotmeses a llei d’estrangeria arreu.
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Vaincues, non. Dépossédées de la racine, ou enfermées sans échappatoire, clouées à l’intérieur. Du regard vivant qui se souvient des larmes, dans un rapt de sel, camisole de force rigide, douleur fossile ou soumises au statut d’étrangères partout.
Com dos estels bessons, i que s’encalcen mentre repta la nit i tota cosa muda la pell vella i es fonen els confins, apropem-nos: no juguis a fer-me por sotjant des del llindar, ni et posis la disfressa d’ogre, d’home del sac, d’esvoliac dins de la meva sina, o d’esparver reial. Deixa, fora porta, velles armes que et feien guerrer i ara et veuen vençut, deixa les taules on es glaçà la llei. Abandona el teu nom fins que jo trobi el meu. No diguis cap paraula, jo no tinc llengua. No te m’amaguis dins l’armari com un delicte obscur ni pesis amb les balances el meu amor de doble tall.
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Comme deux étoiles jumelles qui se poursuivent en défiant la nuit, Comme toute peau abandonne sa vieille mue et comme se fondent les frontières, rapprochons-nous. Ne joue pas à me faire peur en me toisant du seuil, ne revêt pas ton costume d’ogre, de pillard, d’épervier royal ou de chauve-souris dans mon sein. Laisse, devant la porte, les vieilles armes qui te faisaient guerrier et maintenant te voient vaincu, laisse les tables où la loi est figée. Abandonne ton nom jusqu’à ce que je trouve le mien. Ne dis pas la moindre parole car je n’ai pas de langue. Ne te cache pas dans l’armoire comme après un obscur délit. Ne soupèse pas dans la balance mon amour à double tranchant.
Te’n vas per l’horitzó del teu plaer com un sol que s’enfonsa, incandescent, en l’úter enyorat de la tenebra. I jo m’enfonso en tu, rossolo amb tu fins a l’avenc sense nom ni mirall. I tornes, i jo torno, en tu i en mi, imantada al desig. I roda el món en una llum tibant que dóna a llum el meu plaer, crit i sang d’albaneix.
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Tu t’en vas vers l’horizon de ton plaisir comme un soleil qui s’enfonce, incandescent, dans l’utérus nostalgique des ténèbres. Et je m’enfonce en toi, glisse avec toi au fond de l’abîme sans nom ni miroir. Et tu reviens, et je reviens, en toi et en moi, aimantées au désir. Et tourne le monde dans une lumière tendue qui fait naître mon plaisir, cri et sang de l’aube.
Tèrbolament t’estimo. Tot el pòsit s’ha remogut. La copa com un mar tempestejat m’aboca, a contrasang, restes de vells naufragis, fustes, urc de suïcidis oblidats, quitrà enquistat dins l’onada, algues, mort. No sé trencar-la. Ni, assedegada, buidar-ne tot l’embat en un sol glop sense esquixar-te ni ferir-te, sense arrossegar-te a l’escullera amb mi.
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Trouble est mon amour pour toi. Tout le dépôt a été brassé. La coupe comme une mer tempétueuse me déverse à contre-sang les vestiges d’anciennes épaves, bois, vanité des suicidés oubliés, goudrons pris au piège dans la vague, les algues, la mort. Et je ne sais pas comment la briser. Ni, assoiffée, vider toute l’écume d’un trait sans t’éclabousser ni te blesser, sans t’entrainer avec moi jusqu’aux récifs.
Quan, enmig del desglaç, el riu remunta cap a la deu, i el seu curs foravit es peix com un mirall del teu rostre, i me’l torna, enllà de tu, convertit en tenebra i esglai opac… Que em neixin ulls de cega, uns ulls vivents al cap dels dits per llegir-te i no perdre’m en el vell simulacre sense contorns que com un gorg devora la meva nit.
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Quand, au milieu du dégel, la rivière remonte vers sa source, et que son cours dévié renvoie ton visage comme un miroir et me le rend, au-delà de toi, transformé en obscurité et en peur opaque… Que des yeux d’aveugle me naissent, des yeux vivants au bout des doigts pour te lire et ne pas me perdre dans le vieux simulacre sans contours qui comme un gouffre dévore ma nuit.
La mort t’ha fet escac i mat sense retop. I de retop a mi, des del fons del mirall que se m’encara, clos: no hi val amagatall. Em sé arrapats al coll els tentacles del pop.
Sento l’udol del ca i el plany del llop. El galop desbocat de l’hora i el cavall del record que ens calciga, ja ni cassigall del que fórem, i el glaç que ens colga cóp a cóp.
No sé sortir d’aquest carrer tallat a sang pel mur on les ombres m’endolen i on estrafaig només ganyotes de penjat.
I on et veig, cec als dies que s’escolen sense donar-nos treva, en el tauler marcat de la Mort, que ens ha fet escac i mat.
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La mort t’a fait échec et mat, irrémédiablement, Et me revient par ricochet, du fond du miroir M’y maintenant captive : je ne vais pas me le cacher. Je sens les tentacules de la pieuvre s’accrocher à mon cou !
J’entends le hurlement du chien et la plainte du loup. Le galop effréné de l’heure et le cheval du souvenir qui piétine déjà les haillons de ce que nous étions, Et la glace qui nous recouvre copeau après copeau.
Je ne sais comment sortir de cette rue entaillée jusqu’au sang Par le mur dont les ombres me blessent et où je ne fais qu’imiter les grimaces du pendu.
Et où je te vois, aveugle aux jours qui s’écoulent sans nous laisser de répit, sur le plateau marqueté de la Mort, qui nous a fait échec et mat.
Pare-esparver que em sotges des del cel i em cites en el regne del teu nom, em petrifica la teva voluntat que es fa en la terra com es fa en el cel. La meva sang de cada dia s’escola enllà de tu en el dia d’avui però no sé desfer-me de les velles culpes i m’emmirallo en els més cecs deutors. I em deixo caure en la temptació de perseguir-te en l’ombra del meu mal.
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Père-épervier qui me scrute des cieux, et qui m’appelle au règne de ton nom, je suis pétrifiée par ta volonté qui se fait sur la terre comme au ciel.
Mon sang quotidien s’écoule loin de toi aujourd’hui mais je ne sais me défaire des vieilles fautes et me reconnais dans tes plus aveugles débiteurs.
Et je me laisse succomber à la tentation de te poursuivre dans l’ombre de mon mal.
Fina amor, joc extrem, or subtil que em cremes sense tornar-me cendra. Dins l’alquimia bàrbara i tendra del teu cos, on el foc passa a fil de flama l’ombra i el seu seguici, pren-me, desfes-me, refes-me, muda en cant la fosca mercè, la muda sang d’exili en llavor de solstici.
Fin’amour, jeu extrême, ou subtil qui me brûle sans me réduire en cendres. Dans l’alchimie barbare et tendre de ton corps où le feu passe l’ombre et sa clique au fil des flammes, prends-moi, défait-moi, refait-moi, muette en chantant la sombre miséricorde, le sang muet de l’exil dans la semence du solstice
Si no fos el deler de l’esparver i l’ull veloç del falcó que em percaça, si no fos l’ombra de la meva passa que m’estalona amb pas molt més lleuger.
Si no fos el falcó, i el falconer, l’aigua, la set, quallades a la tassa, si no fos la congesta que corglaça l’alè roent del cor i del corser.
Si no fos l’esparver i el seu deler que esparveren l’ullastre i l’olivarda, si no fos el redall de la basarda i el bec salaç que signa el meu terrer
et fitaria, amor, i el teu esquer faria tendra l’hora més isarda.
S’il n’y avait pas eu l’avidité de l’épervier et l’œil vif du faucon qui me pourchassait, S’il n’y avait pas eu l’ombre de mon passage qui me talonnait d’un pas plus que léger.
S’il n’y avait pas eu le faucon et le fauconnier, l’eau, la soif, caillées dans la tasse, s’il n’y avait pas eu la congère qui figea le souffle brulant du cœur et l’haleine du coursier.
S’il n’y avait pas eu l’épervier et son avidité qui séparèrent l’inule de l’olivier sauvage, s’il n’y avait pas eu le regain de la peur et le gouffre salé qui révélait ma terreur
Je te regarderais, mon amour, et ton attrait aurait rendu douce l’heure la plus abrupte.
Sota aquest vent s’aviven calius d’antigues xeres mal colgades… Estrany cal.lidoscopi on el que és vell es torna neu intacta – oferta a tu, perquè hi deixis petjades i en sollis la puresa massa eixorca – i on el que és nou perd llei d’estrangeria…!
En tu estimo tot el meu passat congriat en un sol nom ritual: els ravals foscos del desig, el mal, la mar assolellada i el bressol. Cada tombant del teu cos m’alimenta d’altres paisatges que l’oblit no fon: el foc encén de nou cada campana i es clou l’enyor, en retrobar-los vius, fets carn en tu, i tu els dónes sentit.
No esborraria cap revolt, cap culpa, cap rastre de coltell, ni l’ombra ni l’estrall, ni el desert ni la sang sembrada arran de duna, morta, ni els verds oasis delmats, ni cap miratge, ni el crit fosforescent dels ossos que els xacals han rostat i abandonen cansats…:
Prenc el camí que m’ha portat a tu.
Sous ce vent s’attisent les braises d’anciennes flambées mal éteintes… Étrange calor.eidoscope dans lequel ce qui est vieux redevient neige intacte – Ton offrande pour y avoir laissé tes empreintes Et que tu trouves cette pureté trop stérile – et où ce qui est nouveau perd la loi de l’étrangeté.
En toi j’aime tout mon passé réunis en un seul nom rituel : les sombres faubourgs du désir, le mal, la mer ensoleillée et le berceau. Chaque goutte de ton corps me nourrit d’autres paysages que l’oubli n’a pas fondus : le feu rallume chaque cloche et le désir se referme, en les retrouvant vivantes, elles se font chair en toi, à mesure que tu leur donnes un sens.
Je n’effacerais aucun virage, aucune culpabilité, aucune trace de couteau, ni l’ombre ni les ravages, ni le désert ni le sang semé à fleur de dune, morte, ni les vertes oasis décimées, ni aucun mirage, ni le cri phosphorescent des ossements que les chacals ont rongés et finalement abandonnés de guerre lasse… :
El cel es pinta la cara de turquesa en va per fer-me companyia i inventa màscares de vidre, de setí, randa o núvol per fer-me creure que t’amagues rere cada comparsa. Prou sé que Carnestoltes sols em porta la mort que en l’oblit s’emmascara o es vesteix amb les gales pomposes que cosia de sotamà el record
En vain le ciel s’est peint le visage en turquoise pour me tenir compagnie et invente des masques de verre, de satin, de dentelle ou de nuages pour me faire croire que tu te caches derrière chaque comparse. Je ne sais que trop que le carnaval ne m’apporte que la mort qui est cachée dans l’oubli ou qui revêt des habits de gala pour coudre la mémoire en sous main.
La mort t’ha fet els peus de glaç, gegant estrany que per damunt les aigües em tragines, nadó arrapat al teu pit, fins als confins de la teva paraula.
L’amor no sap el teu nom en la mort i s’esgarria en l’ombra dels teus passos; camí d’enlloc, de tornada d’enlloc, jo, sense llengua, t’encalço amb els mots.
Et nega el nom aquest nom que em nodreix i neix de mi. Que t’abraça rient com un incendi, calcina el teu ull i, cegament, es disposa al convit.
La mort t’a fait les pieds de glace, étrange géant qui au-dessus des eaux me transporte, nourrisson accroché à ta poitrine, jusqu’au bout de ta parole.
L’amour ne connaît pas ton nom dans la mort et il s’égare dans l’ombre de tes pas ; cheminant d’ailleurs, de retour de nulle part, moi, sans langue, je te poursuis avec les mot.
Il te refuse le nom, ce nom qui me nourrit et nait de moi. Qui t’embrasse en riant comme un incendie, calcine ton oeil et aveuglément, se prépare au festin.
Tinc dins del cap un cap d’home, – matriu sense camí! Donar-lo a llum em mata, servar-lo em fa morir.
No és cap home, és un nen, clavat com una dent. Si no neix em devora per dins, si neix m’esbotza el crani i el cervell.
Enmig del seu front un ull em vigila glaçat perquè cap culpa no m’exiliï d’aquest vell paradís.
Sur un tableau de Frida Kalho.
J’ai une tête d’homme dans ma tête, – matrice sans chemin ! Lui donner vie me tue, le servir me fait mourir.
Ce n’est pas une tête homme, c’est un enfant, Enraciné comme une dent. S’il n’est pas né, il me dévore de l’intérieur, s’il naît, il m’éclate le crâne et le cerveau.
Au milieu de son front un oeil qui glacial me surveille afin qu’aucune faute ne me chasse de cet ancien paradis.
En el clos fosc d’unes ales gegants que es pleguen sobre meu i em donen cobri, l’ombra em té tota. No em valen els mots. La teva cendra em colga en vell caliu. La teva llengua em clava en el silenci.
Dans l’espace sombre de quelques ailes géantes qui se replient sur moi et me couvrent, l’ombre me possède tout entière. Les mots sont inutiles. Ta cendre m’éteint comme une vieille braise. Ta langue me cloue dans le silence.
No escanyis la petita que viu, rebel, en mi que m’incita al candor, a encendre la mirada, a estrenar boscos on els llops fan nit i a creure en el poder de les paraules: insecte estrany que fins i tot clavat a la seva minúscula ranera impenitent arbora el repte del seu vol.
N’étrangle pas la petite qui vit, rebelle, en moi qui m’incite à la candeur, à éclairer mon regard, à explorer les forêts où les loups passent la nuit et à croire au pouvoir des mots : insecte étrange qui a même cloué et arboré à sa minuscule rainure le défi de son vol.
Des del principi no ha estat moneda fàcil el teu riure. Quin pop te n’ofegà l’esclat en el bressol? Les guerres, ja ho sé prou, no són alegres. I potser no he sabut, en terra de ningú, plantar jardins oberts per als teus ulls… Ni treva, ni quarters, ni mapes coneguts, ni l’enemic amb rostre… I tu menges, dissolta en el meu pa, la guerra, liquada en els meus ossos i fosa dins la sang que s’esgleva en amor difícil cap a tu.
MATERNITÉ
A l’H
Dés le début, ton rire n’a pas été une monnaie facile. Quelle pieuvre en a étouffé l’éclat dans le berceau ? Les guerres, je ne le sais que trop, ne sont pas joyeuses. Et je n’ai peut-être pas su, dans cette terre inconnue, planter des jardins ouverts pour tes yeux… Ni trêve, ni quartiers, pas de cartes connues, pas d’ennemi avec un visage… Et tu manges, dissoute dans mon pain, la guerre, condensée dans mes os et fondue dans le sang qui glisse vers toi dans le difficile amour.
De vegades el glaç crema la sang i inutilitza els membres. Renegrits, pengen com una pelleringa inútil. – Com el foc més intens: “els gels són calds”, diu el poeta* -. Sols resta tallar-los i aprendre a caminar sense la nosa, aprendre a viure sense el tros de vida que abans ens completava, imprescindible. Sovint, però, el buit que se’ns congria al capdevall de nosaltres, allà on el tallant polia la feina de l’hivern és un cor dolorós que s’enderia a bategar, i ens va glaçant la sang.
(*Josep Vicenç Foix i Mas, « Entre negrors veig mil camins oberts »)
Parfois la glace brûle le sang et paralyse les membres. Calcinés, ils pendent comme des lambeaux inutiles. – Comme le feu le plus intense : « les glaces sont chaudes », dit le poète* -. Il ne reste plus qu’à les tailler et apprendre à marcher sans entrave, apprendre à vivre sans ce bout de vie qui auparavant indispensable, nous complétait. Cependant, le vide souvent nous remplit Au plus profond de nous, là où le tranchoir a poli le travail de l’hiver, se trouve un coeur douloureux qui s’entête à battre, et nous glace le sang.
(*Josep Vicenç Foix i Mas, « Entre negrors veig mil camins oberts »)
Feixuc com el marbre, un sac ple de Déu. SYLVIA PLATH
La mort t’ha fet escac i mat sense retop. I de retop a mi, des del fons del mirall que se m’encara, clos: no hi val amagatall. Em sé arrapats al coll els tentacles del pop.
Sento l’udol del ca i el plany del llop. El galop desbocat de l’hora i el cavall del record que ens calciga, ja ni cassigall del que fórem, i el glaç que ens colga cóp a cóp.
No sé sortir d’aquest carrer tallat a sang pel mur on les ombres m’endolen i on estrafaig només ganyotes de penjat.
I on et veig, cec als dies que s’escolen sense donar-nos treva, en el tauler marcat de la Mort, que ens ha fet escac i mat.
Lourd comme du marbre, un sac plein de Dieu. SYLVIA PLATH
La mort t’a fait irrémédiablement échec et mat et me revient par ricochet, du fond du miroir m’y maintenant captive : je ne vais pas me le cacher. Je sens les tentacules de la pieuvre s’accrocher à mon cou
J’entends le hurlement du chien et la plainte du loup. Le galop effréné de l’heure et le cheval du souvenir qui piétine déjà, les haillons de ce que nous étions, et la glace qui nous recouvre copeau après copeau.
Je ne sais comment sortir de cette rue entaillée jusqu’au sang par le mur dont les ombres me blessent et où je ne fais qu’imiter les grimaces du pendu.
Et où je te vois, aveugle aux jours qui s’écoulent sans nous laisser de répit, sur le plateau marqueté de la Mort, qui nous a fait échec et mat.
Per tu retorno d’un exili vell com si tornés d’enlloc. I alhora et sé terra natal, antiga claror meva, i l’indret on la culpa es feia carn.
Retorno en tu, per tu, a l’espai cec d’on vaig fugir sense poder oblidar; desig sense remei, ferida arrel arrapada, clavada cos endins.
Per tu retorno d’un exili vell, refugi contra tu, des d’on trair la primera abraçada i on triar, des de l’enyor, l’escanyall d’unes mans.
Retorno a tu, per tu, al vell jutjat sense horari ni nom, fosa en la pell dels teus camins que em coneixen la pell, closa en els ulls que ja gosen fitar el teu esguard, com si tornés d’enlloc.
Pour toi je reviens d’un ancien exil Comme de retour de nulle part. Et à la fois, je te connais terre natale, mon ancienne clarté et l’endroit où la faute se fit chair.
Je retourne en toi, pour toi, à l’angle mort d’où j’ai fui sans pouvoir oublier ; désir sans remède, racine agrippée, Clouée à l’intérieur.
Pour toi je reviens d’un lointain exil, refugié contre toi, d’où trahir la première étreinte et d’où choisir par nostalgie, le collet de tes mains.
Je retourne en toi, pour toi, à l’ancien tribunal sans programme ni nom, fondu dans la peau de tes sentiers qui connaissent la mienne, Refermé sur mes yeux qui osent déjà soutenir ton regard, comme de retour de nulle part.