Le ciel s’est peint le visage…
El cel es pinta la cara de turquesa
en va per fer-me companyia
i inventa màscares de vidre,
de setí, randa o núvol
per fer-me creure que t’amagues
rere cada comparsa.
Prou sé que Carnestoltes
sols em porta la mort
que en l’oblit s’emmascara
o es vesteix amb les gales
pomposes que cosia
de sotamà el record
En vain le ciel s’est peint le visage en turquoise
pour me tenir compagnie
et invente des masques de verre,
de satin, de dentelle ou de nuages
pour me faire croire que tu te caches
derrière chaque comparse.
Je ne sais que trop que le carnaval
ne m’apporte que la mort
qui est cachée dans l’oubli
ou qui revêt des habits de gala
pour coudre la mémoire
en sous main.