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Au matin, quand les premiers rayons du soleil effleurent les prés humides, des dizaines de petites toiles d’araignées apparaissent au sol.
Elles ne sont visibles que grâce à la rosée et disparaissent dès que celle-ci s’est évaporée.
Certaines sont en forme de bol, de nappe, de galion, de labyrinthe, d’entonnoir, de trampoline, etc.
Si on se donne la peine de regarder de plus près, les jeux de lumière dans la rosée invitent l’imaginaire à plonger dans d’autres univers intersidéraux où des vaisseaux stellaires croisent au large d’étranges galaxies…
L’exposition :
L’exposition est constituée de 29 panneaux en Dibond 3 mm de 60 X 40 cm.
Elle comprend 27 panneaux avec une photo en lien avec le thème (Voir la galerie).
S’y rajoute deux panneaux avec du texte explicatif (un sur l’environnement où on été prises les photos et un sur les araignées qui ont tissé les toiles)
En fonction des lieux, elle peut se moduler en séries de 12, 16, 24 ou 29 panneaux.
La grande majorité des panneaux est en format paysage. Chaque panneau est équipé d’un châssis arrière pour faciliter l’accrochage.
Les photos :
Toutes ces photos ont été prises dans le Vercors à 1 000 m d’altitude durant l’été.
Elles ont été réalisées sans flash, sans lumière ajoutée, sans réflecteur et sans filtre.
Autres supports :
Une affiche et un dossier de présentation de l’exposition sont disponibles.
Des tirages sur papier Photo Rag Satin Hahnemulhe 310g existent en trois formats et sont en vente.
Depuis mon enfance où je gardais les vaches avec mon grand-père, je suis passionné par la nature dite ordinaire. A cette époque, je passais des heures à observer les corneilles, les hirondelles, les papillons et toutes les petites bêtes que je croisais dans les prés.
Mon autre grand père était passionné de photographie et j’essayais de me faire tout petit dans son minuscule labo photo, tant la magie qu’il y pratiquait me fascinait.
C’est donc tout naturellement que je suis venu à la photo quand j’avais 17 ans et, très vite, je me suis intéressé à la photo animalière et surtout ornithologique.
Plus tard, devenu éducateur à l’environnement, j’ai continué à photographier toutes ces espèces que l’on croise et auxquelles on ne prête pas l’attention que leur beauté mérite comme les abeilles, les pies, les corneilles et les oiseaux des jardins.
Il y a deux ans, suite à une opération, je n’ai pas pu porter durant de longs mois mon matériel photo lors de mes balades dans la montagne. J’avais du temps lié à ma convalescence et je ne pouvais pas en profiter…
C’est alors que je me suis souvenu d’un objectif 60 mm macro que ma femme m’avais offert et que je n’avais quasiment pas utilisé. Un boitier et un 60 mm c’était transportable dans mon état…
Le lendemain matin, j’avais décidé d’aller le tester dans le pré juste à coté de ma maison. Je ne savais pas trop ce que j’allais photographier quand j’aperçus au sol des dizaines de petites taches blanches qui brillaient comme autant de miroirs.
Bien sur, j’avais déjà photographié les araignées qui tissent des toiles aux motifs géométriques comme les Épeires mais je ne m’étais jamais intéressé à toutes celles qui vivent au sol dans des toiles en amas.
Ce fut une matinée de découverte totale pour moi et la surprise fut encore plus grande après avoir téléchargées photos sur mon ordinateur ; à regarder les détails de ces toiles en 3D, je ne savais plus si je faisais un voyage dans le monde de la macro ou si je voyageais dans l’espace interstellaire… Passionné par la SF et l’Héroïc Fantasy, je décidais donc de creuser cette approche.
Depuis, j’ai repris mes habitudes de photographe animalier et j’arpente la montagne et les bords des rivières pour photographier les animaux qui y vivent.
Mais j’attends toujours avec impatience la venue de l’été et je guette la rosée pour continuer mes voyages avec les tisseuses de l’espace.
Les véritables créatrices de ces œuvres vivent discrètement au ras du sol dans les prairies ouvertes.
Elles n’ont pas la renommée des araignées tisseuses de ces toiles géométriques qui nous fascinent si souvent.
Pourtant, elles sont présentes sur tous les continents sauf aux pôles et méritent pleinement que l’on s’y intéresse de plus près.
Elles sont de la famille des Linyphiidae. Cette grande famille rassemble 4 545 espèces dans 601 genres.
De petite taille, elles mesurent 3,5 mm pour les mâles, 5 mm pour les femelles.
Trois espèces ont plus particulièrement servies de modèles pour cette exposition :
Ces araignées se tiennent en général près du trou au centre, en position renversée et se laissent tomber au sol à la moindre alerte.
Il est donc peu fréquent de pouvoir observer le dessus de l’abdomen et les yeux, éléments indispensables à leur identification.
Elles ne sont donc pas si faciles à reconnaître et à photographier…
Pour l’instant, Il n’y a pas de dates précisément programmées pour l’exposition.
La première devrait avoir lieu au printemps 2017.
Si vous êtes intéressé par cette exposition ou si vous connaissez des lieux susceptibles de l’accueillir, n’hésitez pas à me contacter en remplissant le texte ci-dessous.
Ci dessous quelques-uns des panneaux constituant l’exposition avec leur titre (passez la souris dessus) :
Quelques panneaux sont présentés en meilleure résolution ci-dessous.
Merci de ne pas les télécharger sans me demander l’autorisation. Ces panneaux sont protégés par un copyright et en droits réservés.
Bataille spatiale :
La lune noire :
Luke Skylwaker en approche :
La comète Roséetta :
Station orbitale :
Monde en gestation :
Le dragon cracheur de mondes :